L’approche qui consiste à opposer deux types d’investissements est une démarche peu porteuse. Et ceci est vrai dans tous les domaines. Il est toujours beaucoup plus intéressant d’examiner toutes les possibilités afin d’améliorer une situation ou un placement financier.
Tout bon gestionnaire de patrimoine vous l’indiquera ; il est essentiel de diversifier ses actifs !
Un patrimoine peut être constitué d’actions, d’obligations, d’œuvres d’art, d’or, et bien sûr, d’immobilier !
Mais entrons davantage dans le sujet qui nous concerne et commençons par préciser qu’un investissement s’établit toujours sur le long terme, surtout lorsqu’il s’agit d’immobilier.
Un bien immobilier peut proposer une rentabilité comprise entre 3% et 7% en fonction de sa typologie, de son emplacement ou encore de son état. Mais des actions pourront également offrir des dividendes annuels de même ordre. Cela dépendra essentiellement de la valorisation des sociétés dont vous détenez des actions.
Alors, sur quelle base différencier l’un ou l’autre de ces investissements ?
Une action achetée sur le long terme présente l’avantage de ne pas nécessiter de gestion quotidienne. Un simple suivi de contrôle régulier de l’évolution de son cours de bourse suffira.
Cela demande peu de temps et d’interventions. La variation du cours d’une action est moins problématique sur le court terme si nous l’avons achetée pour le dividende que l’on en attend. L’arbitrage de votre portefeuille d’actions sera donc beaucoup moins fréquent.
Pour une action à forte volatilité ou pour laquelle le but recherché est l’augmentation de sa valeur nécessite en revanche une gestion plus importante. Elle s’accompagne également d’une exposition au risque plus grande et suppose une analyse plus complexe. C’est pourquoi nous estimons qu’il est préférable de se concentrer sur des actions à fort dividende. Cependant, un portefeuille d’actions efficace devra intégrer chacun de ces types d’actions pour offrir tout le potentiel d’un portefeuille boursier.
Pour les actions, l’effet de levier est presque nul car il s’agit d’un actif sur lequel il est difficile d’adosser un crédit. Ses dividendes seront alors disponibles immédiatement et pourront faire l’objet d’un nouvel investissement le cas échéant.
L’actif immobilier est moins volatile. Il se présente davantage comme un placement de “bon père de famille”. Il offre également, grâce à l’emprunt, un effet de levier conséquent contrairement aux actions. En revanche, il nécessitera une gestion et un suivi plus soutenus.
Le risque important lié aux impayés doit également être pris en considération. Pour y faire face, il sera toujours possible de faire appel à un professionnel pour en assurer la gestion. Notez également qu’afin de limiter les risques d’impayés, de nombreuses assurances existent. Ces solutions sont efficaces et sûres mais diminueront votre rentabilité en contrepartie.
Le gain que propose un placement immobilier est plus facile à mesurer sur le long terme. Et il est aussi plus prévisible en raison de l’effet de levier (évoqué précédemment) et de l’évolution du prix souvent plus rectiligne. En revanche, un placement immobilier ne permettra pas un retour sur investissement de l’ordre de certaines actions boursières, et encore moins sans effet de levier. Par ailleurs, un achat immobilier garantira rarement, voire jamais, le même retour sur investissement qu’une action GAFA ou LVMH (pour ne citer qu’elles) sur une période de 5 à 10 ans.
Si vous devez choisir entre l’un ou l’autre de ces investissements, la réponse dépendra de votre profil et de vos souhaits :
Chaque type d’investissement est ou peut être porteur. Il doit avant tout s’inscrire dans une stratégie à laquelle il vous faudra rester fidèle afin d’en récolter les fruits. Et ce, malgré les éventuelles turbulences.