De plus en plus de propriétaires se lancent dans la location saisonnière, car elle représente un excellent moyen de rentabiliser un investissement immobilier. Par ailleurs, la gestion de ce type de location est simplifiée grâce au développement des plateformes de mise en relation. Toutefois, la location courte durée est assez contraignante. Heureusement, il est possible de déléguer la gestion locative à des tiers. Les prix pratiqués dépendent des services souscrits.
Le principal souci du propriétaire qui met son bien immobilier en location courte durée concerne sa rentabilité. Pour avoir suffisamment de réservations et fidéliser leslocataires, il est indispensable de se démarquer des nombreuses offres sur le marché.
N’étant pas des professionnels de l’immobilier, les propriétaires préfèrent confier la gestion de leur bien à un prestataire. Pour d’autres, c’est le temps qui leur fait défaut.
Les offres de service dépendant des prestataires, les tarifs pratiqués sont très variés. D’une manière générale, ils sont fixés en fonction du type de délégation. On distingue trois méthodes de calcul : le coût à la prestation, le forfait tout compris et la commission sur le montant total de la réservation.
Avec la première méthode de calcul, le propriétaire du bien immobilier paie une somme fixe pour chaque prestation : l’état des lieux d’entrée, l’état des lieux de sortie, le ménage, etc.
Avec la deuxième méthode de calcul, le propriétaire du bien immobilier paie une somme forfaitaire pour des prestations préalablement définies. Ainsi, il connaît le coût des prestations fournies. Si d’autres services non compris dans le pack sont requis, des coûts supplémentaires peuvent être facturés directement aux voyageurs.
Enfin, la dernière méthode de calcul concerne principalement la délégation complète. Dans ce cas de figure, la conciergerie gère tout de A à Z et la commission s’élève généralement à 20 à 35 % du montant de la location.
On notera que le tarif est négociable quand le prestataire ne s’occupe que d’une partie de la gestion. Par exemple le check-in, le check-out ou le ménage uniquement. D’autres critères peuvent également déterminer le tarif à payer. Notamment la surface à louer et la localisation du bien immobilier. Ainsi, le prix pour la gestion locative d’un appartement dans la capitale est nettement plus élevé que celui d’un bien situé en province.
Pour les propriétaires qui possèdent plusieurs biens immobiliers mis en location courte durée, il est parfois plus intéressant d’opter pour une gestion locative saisonnière automatisée. Moins coûteux qu’une conciergerie professionnelle, les logiciels de gestion actuels sont pratiques – même s’ils ne prennent en charge que les tâches administratives – et offrent un bon rapport qualité/prix.
Les logiciels d’entrée de gamme sont disponibles pour moins d’une centaine d’euros et sont dotés de fonctionnalités très pratiques (générateur de bail, suivi des loyers…). Ils permettent aux propriétaires de gérer plus facilement leurs locations.
Pour ceux qui recherchent un logiciel plus pointu, il faut prévoir un budget plus conséquent – plusieurs centaines d’euros. Ce type de logiciel peut générer des documents personnalisés pour chaque réservation (état des lieux, bail, quittance…).
Il intègre en outre des fonctionnalités plus poussées d’aide à la gestion administrative et comptable de l’activité. Il peut de ce fait générer divers états pour le suivi des activités (compte-rendu de gestion, envoi de courrier de relance de paiement, bilan, état de la TVA, etc.). Avant d’opter pour un logiciel, il est recommandé de tester une version gratuite ou découverte.