La location meublée offre une rentabilité intéressante. Cependant, quelques règles doivent être observées afin de concrétiser un tel projet. Il est souvent indispensable de recourir à un crédit immobilier pour se lancer dans l’immobilier locatif. Concernant la gestion locative du bien immobilier, il est préférable de le confier à un professionnel qualifié.
Les contribuables français sont de plus en plus nombreux à opter pour l’immobilier locatif meublé. La location meublée constitue en effet d’une excellente source de revenus complémentaires. Il faudra néanmoins veiller à choisir une résidence présentant un bon potentiel locatif.
Pour déterminer la rentabilité brute d’un bien meublé, il faut diviser le loyer annuel par le prix d’achat du logement. Il ne reste plus qu’à multiplier le résultat par 100. Par exemple, un logement acheté à 100 000 euros et loué 500 euros par mois peut dégager un rendement brut annuel de 6 %. Quoi qu’il en soit, divers facteurs peuvent changer la donne. Parmi ceux-ci figurent notamment les loyers impayés et la vacance locative.
Un bien immobilier est considéré comme meublé lorsqu’il comporte des meubles, une literie, une gazinière ou des plaques chauffantes, un réfrigérateur et des ustensiles de cuisine. Cette réglementation est applicable aux propriétaires ayant signé un bail avant septembre 2015.
La liste des éléments d’ameublement à respecter est plus longue pour ceux qui ont signé un bail de location meublée après le mois d’août 2015. Plus concrètement, le logement meublé doit être équipé d’une literie dotée d’une couette ou d’une couverture. D’autres éléments sont également obligatoires, à savoir :
Le propriétaire d’un bien immobilier doit déclarer les revenus locatifs issus de la location meublée. Il convient de souligner qu’il existe deux catégories de loueurs en meublé :
Pour être considéré comme LMP, le propriétaire doit remplir les critères suivants :
Lorsque l’une de ces conditions n’est pas remplie, il se voit accorder le statut de LMNP. En tout cas, les deux statuts permettent de choisir le régime fiscal auquel le propriétaire souhaite être assujetti. Deux options s’offrent à lui : le régime micro-BIC et le régime réel.
Dans le cas d’un LMNP par exemple, il est recommandé de choisir le régime micro-BIC si les revenus locatifs annuels n’excèdent pas 33 100 euros. Ce régime permet de bénéficier d’un abattement de 50 % sur les recettes. Par ailleurs, il n’implique aucune déduction de charges telles que les frais d’assurance, d’entretien, etc.
Si les recettes annuelles sont supérieures à 33 100 euros, il est préférable de se tourner vers le régime réel. Ce dernier permettra de déduire la totalité des dépenses inhérentes à la location meublée.
Il est important de souligner que les revenus nets issus de la location meublée ne font pas l’objet d’une imposition dans la catégorie des revenus fonciers, mais de celle des BIC (bénéfices industriels et commerciaux).
Pour aller plus loin :