Si la location classique est soumise à une réglementation stricte, celle qui régit la location saisonnière est assurément plus souple et simplifiée. Toutefois, pour protéger les intérêts du propriétaire comme du locataire, il est d’usage de signer un contrat de location saisonnière en bonne et due forme. Celui-ci détermine les droits et obligations de chaque partie. Autrement dit, il établit un cadre qui définit les différentes conditions de la location.
Il est possible pour les propriétaires de mettre un bien immobilier en location durant la période des vacances. Cette pratique est appelée location saisonnière. Sa durée ne peut excéder 90 jours, soit une saison. Quant aux conditions, elles peuvent être convenues librement entre le bailleur et le locataire.
Ceux-ci doivent signer un contrat de location saisonnière pour fixer les termes de l’entente. Si le contenu de ce contrat de bail a été simplifié, la loi exige cependant quelques mentions obligatoires.
Ainsi, le document dûment signé par les parties doit comporter les informations suivantes :
Si certains propriétaires restent souples quant aux conditions générales de location de leur bien immobilier, d’autres préfèrent prendre certaines précautions. Ces mesures se traduisent par des clauses supplémentaires ajoutées au contrat de location saisonnière. Ces mentions portent notamment sur :
Une fois la location convenue, le propriétaire établit le contrat de location. Il doit en disposer de deux ou plusieurs exemplaires qu’il fera parvenir au locataire. Si les conditions de la location sont acceptées, le locataire apposera sa signature et renverra les exemplaires signés au propriétaire. Ce dernier signera à son tour et remettra un exemplaire au locataire.
Pour être valable, le contrat de location saisonnière doit être signé par les deux parties : le bailleur et le locataire. Chaque signature devra être précédée de la mention habituelle « lu et approuvé », ainsi que la date de la signature du contrat.
Le propriétaire et le locataire devront chacun disposer d’un exemplaire dûment signé par les parties. À noter que la signature électronique est d’usage dans de nombreux cas et reste juridiquement valable.